Ô mon Racing, que faire sans toi ?

7 avril 2020

« La Meinau me manque » peut-on voir sur les réseaux sociaux depuis déjà un mois. Une éternité. Comment combler le vide provoqué par l’absence de « Racing » alors même que la population est invitée à rester chez elle ? Les journées se ressemblent et se rallongent pour les chômeurs, dont les partiels.

La communication du Racing permet aux supporters de revoir ou découvrir des matches qui ont marqué l’histoire du club, de l’époque moderne à plus contemporaine avec le match des barrages contre Rennes, en 1991-92. De quoi occuper, le temps d’une heure et demi, les supporters.

« C’est très compliqué, je vis, mange et dors Racing »

Outre ces programmations, Jason, abonné depuis 2006, profite du confinement pour étayer sa culture du Racing. Internet propose différentes plateformes sur lesquels regarder des rediffusions de matches du RCS, du CFA 2 à la Ligue 1. Sa vidéo préférée, disponible sur Youtube, est le cortège des supporters à Lille.

(Avec 19 minutes et 14 secondes, il faudrait visionner la vidéo environ 75 fois pour s’occuper pendant 24 heures)

Pour s’occuper, la créativité peut être un bel atout. « J’étais parti pour faire un genre de Kop avec une pelouse et 11m&m’s bleu » nous confesse Jason, finalement dépassé par l’ingénieuse Charlotte et sa troupe d’amis. Un bel hommage à la Tribune Ouest à base de … bonbons schtroumpfs.

(La créativité, le meilleur ami de l’ennui)

« Des dizaines de milliers d’euros perdus »

Pour David, 26 ans et travailleur à son compte, la situation diffère un peu. Pas question de se laisser abattre par la réalité financière. Quand il n’est pas occupé par sa société, il renoue ses liens fratricides avec sa console de jeu et Netflix. Classique. Sans oublier de prendre des nouvelles des proches ni même de faire des dons aux hopitaux dans le besoin. Classe.

(La vidéo préférée de David, à regarder environ 436 fois pour atteindre les 24 heures)

« Pour pallier le manque, je lis des vieux articles »

Kevin a aussi ses astuces : profiter de racingstub.com pour se replonger dans le passé. Ou, sinon, regarder d’anciens matches sur internet et un très motivant Strasbourg 2 – Sarrebourg.

(La question que tout le monde se pose désormais… combien de fois peut-on la visionner en 24 heures ? Spoiler alert : 320)

Une chose est sûre, en période de confinement, les supporters du Racing ont du talent et de l’imagination à revendre.

Guillaume VAGUE