L’Homme de Rio

2 avril 2020

La France, comme tant d’autres pays, a fermé ses frontières. Ou presque. Il est donc temps de se pencher sur les perles de notre propre cinéma. Étrangement, certains succès énormes à leur époque, ne sont pas restés dans les mémoires comme d’autres. C’est le cas de L’Homme de Rio, qui avait totalisé à sa sortie plus de 4 800 000 entrées ! Pourtant il reste pour certains la meilleure adaptation non-officielle des Aventures de Tintin. Les scénaristes d’ailleurs, ne s’en sont pas cachés et ont admis avoir pioché dans pas moins de huit albums d’Hergé. Comme beaucoup de films mettant en vedette notre Bebel national, il y a des cascades, du rythme, de l’aventure. Et surtout un style de réalisation et de montage qui parfois confine à l’abstrait. La forme fait effectivement parfois fi de toute plausibilité et étire même sa propre cohérence interne mais, comme tout ceci est assumé par un humour au charme désuet et une belle performance de Françoise Dorléac et Jean-Paul Belmondo, on ne saurait que trop vous le conseiller. À voir entre amis ou en famille.

JOAO, Fin de séance

Synopsis

Alors que le soldat Adrien Dufourquet est en permission pour retrouver sa dulcinée, elle se fait enlever. Il se retrouve malgré lui au Brésil à la poursuite de statuettes maltèques (non, les maltèques n’ont jamais existé).

L’Homme de Rio (1964)

Un film réalisé par Philippe de Broca. Avec Françoise Dorléac, Jean-Paul Belmondo et Jean Servais.
Montage de Françoise Javet
Musique de Georges Delerue
Scénario de Jean-Paul Rappeneau, Ariane Mnouchkine, Philippe de Broca et Daniel Boulanger